Bienvenue sur le Blog de Julie...

Dans nos vies quotidiennes résonnent fréquemment des moments de stress, de tension, de douleur, de difficulté ou même des simples petits instants de faiblesse... L'esprit et le corps sont alors mis à contribution et ont souvent du mal à tout absorber. Dans ces circonstances, il est parfois compliqué de trouver des solutions immédiates et opérationnelles.
Grâce à une grande écoute et à l'utilisation de techniques variées agissant sur le confort mental et sur le bien être physique, je vous propose de mettre en oeuvre avec vous un programme adapté à vos besoins ponctuels ou réguliers.
Ces solutions s'adressent aussi bien aux adultes qu'aux enfants Elles sont sans risque et adaptées aux besoins de chacun. Mes coordonnées figurent sur cette page. Prenons rendez vous et évoquons vos préoccupations ensemble.
En attendant, ce blog - outil d'échange et de partage - est une fenêtre sur l'actualité émotionnelle du monde qui nous entoure; il vous apportera également des indications régulières sur le sens de ma démarche... Bonne lecture et à trés vite.
Julie

Actualité Sophrologie

mardi 8 novembre 2011

Dossier morale : les émotions, fondement du sens moral

Le sens moral repose sur une évaluation émotionnelle et instinctive de nos actes et de ceux d'autrui. Le complexe amygdalien est au cœur de cette évaluation.
Sylvie Berthoz et Julie Grèzes

L'auteur

Sylvie Berthoz, psychologue dans le Service de psychiatrie pour adolescents et jeunes adultes, à l’Institut mutualiste Montsouris, mène ses recherches dans l’Unité u797 CEA-INSERM, Imagerie cérébrale en psychiatrie, dans le Service hospitalier Frédéric Joliot, à Orsay.
Julie Grèzes travaille à l’inserm, dans le Laboratoire de physiologie de la perception et de l’action (LPPA-CNRS) au Collège de France.
L'être humain est animé par la nécessité d'assurer la protection et la cohésion du groupe, ainsi que par la crainte d'être rejeté par ses semblables et écarté du groupe. Selon Darwin, le sens moral, fondé sur ces motivations, serait le produit de la sélection naturelle. Au fil de l'évolution, le cerveau d'Homo sapiens aurait acquis des spécificités expliquant nos dispositions sociales, notamment notre capacité à apprécier les conséquences de nos actes et de ceux des autres, et l'adéquation de nos comportements avec un système de règles et de normes sociales. Est-ce à dire qu'il existe des structures cérébrales qui contrôlent nos comportements de telle sorte que nous respections l'intégrité psychique et physique des autres ? C'est précisément ce qu'explorent des études récentes de neuro-imagerie fonctionnelle, dont l'objectif est de déterminer les mécanismes cérébraux impliqués dans des émotions aussi complexes que la culpabilité, l'embarras ou l'indignation.
Les capacités cognitives d'appréciation et d'adéquation des comportements qui assurent la survie de l'espèce sont des aspects cruciaux de la moralité et font l'objet d'une maturation, c'est-à-dire qu'ils évoluent de l'enfant à l'adolescent, puis à l'adulte. Selon le psychologue suisse Jean Piaget, les aptitudes intellectuelles et le sens moral de l'enfant évoluent de la même façon. Très tôt, avant même l'âge de deux ans, les enfants sont capables de distinguer ce qui est « bien » de ce qui est « mal ».
(...)
Dans le cerveau des enfants, il existe un excès de connexions potentielles entre les zones gérant les émotions. Les connexions inutiles sont progressivement éliminées....peut-être à cause d'un manque de possibilité de communication avec les parents....! A l'age adulte, ceux à qui il manque de ces connexions sont appelés les alexithymiques: incapacité de se représenter et d'exprimer ses émotions, en d'autres termes; ils ont du mal à établir des liens avec autrui, s'isolent en cas de conflit, fondent en larmes facilement ou explosent en colère....