Bienvenue sur le Blog de Julie...

Dans nos vies quotidiennes résonnent fréquemment des moments de stress, de tension, de douleur, de difficulté ou même des simples petits instants de faiblesse... L'esprit et le corps sont alors mis à contribution et ont souvent du mal à tout absorber. Dans ces circonstances, il est parfois compliqué de trouver des solutions immédiates et opérationnelles.
Grâce à une grande écoute et à l'utilisation de techniques variées agissant sur le confort mental et sur le bien être physique, je vous propose de mettre en oeuvre avec vous un programme adapté à vos besoins ponctuels ou réguliers.
Ces solutions s'adressent aussi bien aux adultes qu'aux enfants Elles sont sans risque et adaptées aux besoins de chacun. Mes coordonnées figurent sur cette page. Prenons rendez vous et évoquons vos préoccupations ensemble.
En attendant, ce blog - outil d'échange et de partage - est une fenêtre sur l'actualité émotionnelle du monde qui nous entoure; il vous apportera également des indications régulières sur le sens de ma démarche... Bonne lecture et à trés vite.
Julie

Actualité Sophrologie

jeudi 16 mai 2013

COMMENT SAVOIR SI VOUS DORMEZ ASSEZ

Tout le monde n'a pas les mêmes besoins en sommeil. Voici quelques conseils pour déterminer les vôtres.

Une inondation à Chongqing en Chine le 20 juillet 2010, REUTERS


L
a recherche sur le sommeil… un des mes passe-temps
préférés! Tout d’abord, on considère que la plupart
des adultes ont besoin de sept à neuf heures de
sommeil par nuit. Beaucoup de gens pensent être
«en forme» avec moins de sommeil, mais ils le
seraient beaucoup plus s’ils dormaient plus.

Des scientifiques ont découvert un gène qui semble
permettre à certains d’entre nous de récupérer parfaitement
en six heures seulement. Toutefois, 3% seulement de
la population possède ce gène.

Déterminer vos besoins

Il est donc fort probable que vous faisiez partie des 97%
restants. Et si vous dormez moins de six heures par nuit,
vous êtes en train de vous constituer une importante
«dette de sommeil», même si vous êtes porteur du gène
en question.
Les recherches ont prouvé que, si nous sommes fatigués
et «grincheux» lorsque nous manquons de sommeil, nous
sommes en outre moins performants dans les tâches
cognitives (raisonnement, mémorisation, etc.) et (étonnamment)
moins forts pour réaliser des tâches physiques. Aussi, il peut
être intéressant de déterminer quels sont vos besoins selon
votre âge (il est normal qu’ils changent au fil du temps) et de
vous assurer de toujours avoir ces heures de sommeil, sept
jours sur sept.
Pour déterminer vos besoins personnels, essayez cette
expérience. Si vous avez besoin d’un réveil pour vous lever
le matin, c’est déjà signe que vous ne dormez pas assez. Le
fait que vous ayez besoin d’une alarme pour vous réveiller
tous les jours prouve que votre corps n’est pas assez reposé
pour se réveiller naturellement.

Un test simple

Un test simple à réaliser afin de déterminer si vous dormez
assez ou non est d’aller vous coucher un quart d’heure avant
votre heure de coucher habituelle. Voyez si vous avez toujours
besoin d’un réveil pour vous sortir du sommeil.
Si c’est le cas, essayez de vous coucher encore quinze minutes
plus tôt. Continuez ainsi jusqu’à parvenir au point où vous vous réveillerez naturellement, sans réveille-matin. Vous saurez ainsi le nombre d’heures de sommeil dont vous avez besoin chaque nuit.
Une deuxième remarque: même si vous avez fait une nuit complète,
il peut être difficile de vous tirer du lit si votre réveil sonne alors
que vous êtes en phase de sommeil profond. Afin de vous rendre
les réveils moins douloureux (ou si vous savez que votre temps de sommeil va être limité) essayez de choisir une heure de réveil qui
soit un multiple de 90 minutes, soit la longueur moyenne d’un cycle
de sommeil. Par exemple, si vous vous couchez à 22h, réglez votre
réveil sur 5h30 (soit un total de 7 heures 30 de sommeil) au lieu
de 6h ou 6h30.
Vous vous sentirez sans doute mieux à 5h30 qu’avec une heure
ou une demi-heure de sommeil en plus parce que vous vous
réveillerez à la fin d’un cycle de sommeil, au moment où votre corps
et votre esprit seront déjà proches du réveil.

Décalage horaire permanent

Une autre suggestion, plus difficile à mettre en place, impose
d’avoir devant soi quinze jours de vacances, durant lesquels
vous irez vous coucher tous les jours à la même heure et vous réveillerez sans réveille-matin jusqu’à ce que cela devienne une habitude. Au fil de l’expérience, vous pourrez également
consigner quelques notes sur votre humeur, votre appétit (les gens épuisés ont tendance à trop manger) et votre état de santé
général à mesure que vous vous rapprochez du sommeil idéal.
Le plus important, une fois que vous aurez déterminé le nombre d’heures de sommeil dont vous avez besoin, c'est de vous coucher
à la même heure tous les jours. En d’autres termes: pas de veillée tardive ni de grasse matinée le week-end.
Les gens n’y pensent pas toujours, mais le manque de sommeil
vous laisse dans une sorte de décalage horaire permanent, comme
si l’on voyageait toutes les semaines entre les fuseaux horaires. Des études menées récemment (je n’ai pas retrouvé le lien) ont montré
que, à force de jouer avec nos horloges internes en ne dormant pas assez en semaine puis en chamboulant à nouveau tout le week-end, plus de la moitié d’entre nous vivraient avec cette sensation constante de décalage horaire.