Bienvenue sur le Blog de Julie...

Dans nos vies quotidiennes résonnent fréquemment des moments de stress, de tension, de douleur, de difficulté ou même des simples petits instants de faiblesse... L'esprit et le corps sont alors mis à contribution et ont souvent du mal à tout absorber. Dans ces circonstances, il est parfois compliqué de trouver des solutions immédiates et opérationnelles.
Grâce à une grande écoute et à l'utilisation de techniques variées agissant sur le confort mental et sur le bien être physique, je vous propose de mettre en oeuvre avec vous un programme adapté à vos besoins ponctuels ou réguliers.
Ces solutions s'adressent aussi bien aux adultes qu'aux enfants Elles sont sans risque et adaptées aux besoins de chacun. Mes coordonnées figurent sur cette page. Prenons rendez vous et évoquons vos préoccupations ensemble.
En attendant, ce blog - outil d'échange et de partage - est une fenêtre sur l'actualité émotionnelle du monde qui nous entoure; il vous apportera également des indications régulières sur le sens de ma démarche... Bonne lecture et à trés vite.
Julie

Actualité Sophrologie

lundi 24 octobre 2011

Pleurer : oui, mais comment ?


Contrairement à une idée reçue, pleurer ne soulage que rarement.
Sébastien Bohler
© Jean-Michel Thiriet
© Jean-Michel Thiriet

Pour en savoir plus

L. M. Bylsma et al.When and for whom does crying improve mood ? A daily diary study of 1004 crying episodesJournal of Research in Personality, vol. 45, pp. 385-392, 2011.


On dit souvent que pleurer fait du bien. Que l'on se sent mieux après, que cela permet d'évacuer le stress, voire, comme cela est parfois prétendu, les toxines. En réalité, pleurer est rarement bénéfique. Comme l'ont constaté Lauren Bylsma et ses collègues de l'Université de Floride, seuls 30 pour cent des épisodes de larmes font du bien.
L. Bylsma a collecté les journaux intimes de 97 femmes pendant deux mois environ. Les participantes devaient y consigner leur état d'humeur (plutôt triste, neutre, joyeuse, etc.), ainsi que les éventuels épisodes de larmes. Il s'est avéré que les personnes qui pleurent souvent (plus d'un jour sur trois) ont une humeur globalement négative, qu'il s'agisse de stress diffus ou de tristesse parfois proche d'un état dépressif. Pour ces personnes, les larmes ne sont d'aucun secours : la tristesse revient aussitôt la crise de larmes passée. Faut-il se retenir ? Sûrement pas. Certaines personnes, sans craquer, ressentent un fréquent besoin de pleurer. Elles sont sujettes à des irrégularités d'humeur, une instabilité psychique source de souffrance et de conflits.
Dès lors, y a-t-il une recette du « bien pleurer » ? Elle tient en trois mots : vite, fort et avec un confident. Les résultats de L. Bylsma montrent que les crises intenses et brèves font que l'on se sent mieux après, à condition d'avoir craqué en compagnie d'une personne. Seul, cela ne sert à rien. De même, devant une assemblée, les états sont négatifs, que ce soit à cause de la honte ressentie ou des efforts fournis pour « garder la face ». Le cas de figure idéal est celui d'une personne qui affronte une situation difficile au travail et décide d'aller en parler à l'écart avec un collègue, pour finalement fondre en larmes. Les pleurs sont vite séchés, et tout repart. À condition que la cause du conflit soit traitée, car le stress peut s'installer et alors déboucher sur les pleurs répétitifs, signe d'une dégradation préoccupante de l'humeur.
Source : www.pourlascience.fr