Bienvenue sur le Blog de Julie...

Dans nos vies quotidiennes résonnent fréquemment des moments de stress, de tension, de douleur, de difficulté ou même des simples petits instants de faiblesse... L'esprit et le corps sont alors mis à contribution et ont souvent du mal à tout absorber. Dans ces circonstances, il est parfois compliqué de trouver des solutions immédiates et opérationnelles.
Grâce à une grande écoute et à l'utilisation de techniques variées agissant sur le confort mental et sur le bien être physique, je vous propose de mettre en oeuvre avec vous un programme adapté à vos besoins ponctuels ou réguliers.
Ces solutions s'adressent aussi bien aux adultes qu'aux enfants Elles sont sans risque et adaptées aux besoins de chacun. Mes coordonnées figurent sur cette page. Prenons rendez vous et évoquons vos préoccupations ensemble.
En attendant, ce blog - outil d'échange et de partage - est une fenêtre sur l'actualité émotionnelle du monde qui nous entoure; il vous apportera également des indications régulières sur le sens de ma démarche... Bonne lecture et à trés vite.
Julie

Actualité Sophrologie

vendredi 6 juillet 2012

Mon psy est un chien


Une thérapie assistée par l'animal. C'est l'idée de la zoothérapie. «L'animal fait partie du monde spirituel et physique des humains depuis des millénaires», explique Rachel Lehotkay, psychologue-zoothérapeute aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Certes, mais pourquoi le chien? «C'est le premier animal à avoir été domestiqué, au début c'était 
d'ailleurs plus pour l'affection que pour la chasse.» Et les chiens sont plus sociables que
les félins, qui sont solitaires. Max est un labrador, «une race connue pour être calme et aimer 
tout le monde». Pour être thérapeute, un chien doit être évalué et éduqué. «J’ai suivi 4 ans
d'éducation canine avec Max», précise la psychologue. Qui ajoute:
«On s'attache aux animaux de compagnie, ce sont comme des enfants. Je dirais même

que l'animal est un enfant perpétuel, un stimulus de l'attachement. C'est un animal

social, on peut projeter sur lui et il provoque un comportement maternel. Qui permet

aussi de recevoir et d'exprimer de l'attention.»

Médiation via l’animal

Comment un chien devient-il thérapeutique? On l'utilise pour des thérapies complémentaires,
de médiation. L'animal devient alors un auxiliaire qui facilite le lien thérapeutique. Un intermédiaire,
un médiateur entre patient et thérapeute. Concernant cette création du lien thérapeutique, la
psychologue précise que «les patients veulent voir Max» et qu’elle n’est elle-même que celle 
qui tient la laisse. C'est le chien qui prime. Mais l'animal reste un adjoint thérapeutique, il ne 
remplace pas la relation entre deux humains.
A Genève, cette thérapie est surtout utilisée chez des adultes avec un handicap mental:
«Ces gens souffrent de troubles du comportement liés à des difficultés de communication

et à de l'isolement. La thérapie à médiation animale permet de réduire ces troubles. Ces

patients sont des personnes non verbales pour qui  l'aspect lien et communication est

important. Le chien est une source de motivation sensorielle, motivationnelle, socialisante.

Promener Max, cela suscite contact et activités. Et le stimulus est positif car multisensoriel:

sons, odeur, vision (un chien attire l'attention), toucher (la fourrure est agréable à caresser).

On peut vraiment parler d'effets bénéfiques tant physiologiques que psychologiques liés à la

compagnie des animaux.»

Autisme et zoothérapie

La zoothérapie est aussi utilisée pour l'autisme. Rachel Lehotkay:
«Dans cette pathologie, l'importance de la stimulation sensorielle n'est plus à démontrer car

le patient souffre de repli sur soi. Le chien permet donc de l'aider à se tourner vers l'extérieur,

d'apprivoiser le contact physique et de développer des aptitudes sociales. La zoothérapie

permet la médiation entre le rejet des contacts sociaux et l'acceptation des relations

interpersonnelles. Ce qui permet de diminuer la tendance au retrait des autistes et les

comportements inappropriés, comme les automutilations, les mouvements stéréotypés

tout en  augmentant les comportements sociaux appropriés grâce au contact visuel, à

l'imitation des gestes.»
Comment se passent les séances? Elles sont hebdomadaires, de 30 minutes ou d'une heure, 
en groupe ou individuelles:
«Dans mon groupe d'autistes avec retard modéré, je place mon chien Max au centre de la

pièce sur un tapis rouge pour qu'il focalise l'attention. Au fil des séances, les patients

ressentent un sentiment d'utilité et de responsabilité quand ils promènent Max. Et pour

un enfant mutique qui va parler au chien, cela lui permet de restaurer une connexion

saine via une relation avec des animaux. Le chien fait office d’objet transitionnel: quand

ils disent “Max est triste”, les patients parlent d'eux via le chien, c’est un moyen de faire

sortir l'émotion. En outre, ce sont souvent des patients très médicalisés, qui voient

beaucoup de médecins. Leur proposer le chien, c'est différent!»
Cécile Aubert
par Planète Santé ,
le 5 juillet 2012